3 réponses sur “Prochain sujet envisagé : les réfugiés climatiques”

  1. c’est une idée très originale tout en étant dans l’air du temps. Il est vrai que lorsqu’on a eu la chance d’apercevoir la banquise, même de 10 000 m d’altitude, on se dit que ça ne peut pas disparaître comme ça, que ce serait trop moche.

    Il y a tant de choses à faire, tant de blogtrotters à imaginer. Une idée que j’adorerais serait d’aller en Arizona, pour parler des derniers déplacements de population des différentes tribus indiennes, des redécoupages arbitrairement décidés et du rapport à la terre, qui peut d’ailleurs s’appliquer à tout ceux qui doivent quitter leur terre de force.
    Au musée de la culture indienne de Santa Fe, il y a une série d’interviews filmés, un peu dans votre genre, des itws de « vieux » indiens et indiennes navajos, hopis, et autres pueblos, qui racontent leur vie d’avant, celle qu’ils avaient lorsqu’ils étaient petits. C’est à la fois nostalgique et très contemporain, sans être forcément agressif. Il y a même pas mal d’humour et d’optimisme, malgré tout. Je les ai vus plusieurs fois et je ne m’en lasse pas.
    Interviewez un peu les vieux « eskimos » comme on disait avant, tiens! :))))

  2. Au cas où vous seriez intéressés dans quelques mois ou quelques années, je me permet de vous conseiller deux bouquins:
    Ecocide of Native America (Donald A. Grinde), un bouquin assez militant, donc parfois un tout petit peu agaçant lorsqu’il part du principe que tout indien est écolo dans l’âme. C’était sans doute vrai, je ne suis plus sûre que ça le soit encore mais bon passons. Mais ce bouquin a le mérite de parler des déplacements de population dûs à la politique générale d’expansion territoriale du gouvernement américain mais aussi à sa politique économique, pour l’exploitation de l’eau, du charbon et de l’uranium par exemple. Quand même très intéressant.

    Le deuxième bouquin “Nous, le peuple” de Serle Chapman, écrivain/photographe, regroupe des dizaines de témoignages d’indiens vivant aujourd’hui, et ça va des vieux chefs indiens (dont certains n’ont vraiment rien à envier aux fondamentalistes cathos ou musulmans question politique familiale….) aux activistes des années 60 (certains plutôt sympas, d’autres plus louches), en passant par des artistes peintres, acteurs, écrivains extraordinaires (dont N. Scott Momaday) ou de vieux bergers des collines qui résistent aux partitions des terres entre les différentes tribus et refusent de partir de chez eux.
    C’est très intelligemment fait, il y a tous les points de vue (ça me fait penser à votre démarche de ne laisser aucun point de vue délibérément hors champ; et d’ailleurs Serle Chapman dit clairement en intro qu’il n’aurait pas forcément envie d’inviter tous ses contributeurs à dîner chez lui), ça évite les poncifs du genre new age qui pompent l’air, et surtout, ça montre que les indiens sont des gens comme nous! Incredible non? :):)
    Petite anecdote mais elle est quand même significative: c’est Bill Clinton qui a préfacé ce bouquin, lui qui fût le premier président à se rendre de façon officielle sur une réserve indienne.
    Bon, excusez-moi, je vous ai fait une tartine là!

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