Argentine : vidéo de présentation de notre 9e édition

Dernière ligne droite avant notre départ prévu le 8 juin. Pour notre 9e édition, nous partons en Argentine pour questionner la mémoire de la dictature. Pendant deux semaines et grâce à notre communauté, nous allons nous intéresser à la façon dont le pays gère son passé. Notre fil conducteur : les enfants de disparus et leurs combats (les Hijos).
Nous voudrions déjà remercier ceux qui nous ont aidé à trouver des contacts, qui nous ont suggéré des lieux à visiter et surtout ceux qui ont accepté de nous aider sur place (pour la traduction notamment). Dans le désordre, Alicia, Alison, Judith, Sylvina, Joan, Antonio, Sophie. Sans oublier ici à Paris, Le Collectif argentin pour la mémoire et Hijos-Paris.
Nous vous proposons aujourd’hui, un petit montage qui présente notre projet dans ses grandes lignes, notre façon à nous de communiquer simplement sur notre périple (n’hésitez pas à le faire suivre auprès de ceux que cela pourrait intéresser).
En attendant, nous avons déjà mis en ligne quelques videos que vous pouvez retrouver ici.
Notre projet est transparent, expérimental, et sans prétention (si ce n’est de partager avec vous une belle aventure humaine).
Comme toujours, nous restons ouverts aux suggestions, sur ce blog ou sur nos réseaux (twitter, facebook).

Quelques précisions techniques : N’oubliez pas de nous suivre sur Twitter pour être tenu au courant des directs que nous diffuserons durant notre périple (visibles à droite sur notre blog). Nous géolocaliserons nos déplacements et nos photos en temps réel (visibles à droite du blog toujours).

Ce qu’on utilise : caméras zi8 prêtées par Kodak, HF, monopied – montage imovie – LiveType pour le générique – hébergement Dailymotion – blog wordpress, iPhone. Sonore : Gotan Project 3.0 « La Gloria »

[archives] Le tortionnaire argentin Alfredo Astiz

Nous continuons les préparatifs de notre prochaine édition en Argentine, prévue début juin. Les choses avancent bien et on vous fera un point en live dans les jours qui viennent. En attendant, Tristan nous a ressorti une interview datant de 2001 de l’avocate Sophie Thonon. Cette dernière était le conseil des familles de certaines victimes françaises. Dans cet extrait, elle revient sur Alfredo Astiz, actuellement jugé en Argentine pour ses crimes durant la dictature.

On remercie particulièrement Bérénice pour l’extrait musical qu’elle nous a proposé d’utiliser pour agrémenter nos vidéos. N’hésitez pas à réagir ici, sur facebook ou ailleurs.

À très vite.

Plans secrets de l’ESMA (centre de torture argentin)

Nous vous proposons aujourd’hui un extrait de l’ouvrage « Gueule d’ange » écrit par Tristan en 2003 aux éditions Favre, sur le tortionnaire argentin Alfredo Astiz. Les quelques pages reproduites ici montrent les plans déclassifiés du centre de torture de l’ESMA (Ecole de Me?canique de la Marine) où 5000 opposants à la dictature périrent. En juin, pour notre prochaine édition sur les disparus argentins, nous essayerons de nous y rendre.

Plan ge?ographique de la caserne des officiers a? Buenos Aires, aussi de?nomme?e « ESMA ». On note la signature d’Horacio Domingo Maggio en bas a? droite, le supplicie? qui rendit public, via l’AFP, les plans de l’ESMA, le 10 avril 1978. Ces documents proviennent des archives de l’Ambassade US à Buenos Aires.

M. A. Estrella, témoin de la dictature argentine

Nous avons souhaité publier un extrait d’un entretien que Tristan avait filmé en 2002 avec Miguel Angel Estrella – célèbre musicien argentin qui fut enlevé dans le cadre de l’opération Condor (une extension des agissements de la dictature argentine dans la région).

Notre prochaine édition en juin concernant la mémoire de la dictature (et particulièrement celle des Hijos), son témoignage nous semblait intéressant. Peut-être croiserons-nous Miguel à Buenos Aires.

Il y a 34 ans, la dictature militaire frappait l’Argentine

Nous poursuivons notre immersion dans le sujet qui nous amènera jusqu’à notre départ en Argentine en juin : les Hijos. Le 24 mars, nous avons décidé de rejoindre le Collectif argentin pour la mémoire, présidé par Alicia Bonet-Krueger, qui organisait une manifestation en souvenir des 30 000 disparus argentins. Nous sommes allés à la rencontre des manifestants pour recueillir quelques mots et évoquer les Hijos. Nous y avons croisé Silvina Stirnemann, présidente de l’association Hijos France. Elle souligne l’importance des procès visant les tortionnaires de la dictature, qui se tiennent en ce moment en Argentine, pour la construction de leur identité.

On continue à sonder les approches possibles pour les tournages sur place. Comme toujours vous pouvez nous suggérer des pistes, des lieux, des contacts. Ici, par email, facebook ou twitter. :)

La suite très vite.

Ce qu’on utilise : caméra zi8 prêtée par Kodak, HF, monopied – montage imovie – LiveType pour le générique – hébergement Dailymotion – blog wordpress, un iPhone.

Nous vous mettons ci-dessous, les séquences tournées en direct lors de la manifestation [via iPhone en 3g sur la plateforme bambuser – nous annonçons nos directs via twitter] :
http://bambuser.com/v/645018
http://bambuser.com/v/645053
http://bambuser.com/v/645094
http://bambuser.com/v/645107
Quelques mots avec Alicia
http://bambuser.com/v/645141

NB : on vient de bosser sur le générique. On va le roder. :)

Rencontre avec Estela de Carlotto, présidente des Grands-Mères de la Place de Mai

Pour notre 9e édition de Blogtrotters.fr, nous nous intéresserons aux Hijos en Argentine – ces enfants d’opposants kidnappés par la junte militaire durant la dictature (76-83). Notre voyage est prévu pour juin, mais en attendant, nous allons essayer d’approfondir le sujet grâce à des rencontres, comme aujourd’hui, et votre participation. Voir ici le détails de notre projet argentin.

Donc aujourd’hui, nous avons eu la chance de croiser Estela de Carlotto, la présidente des Grands-Mères de la Place de Mai. Nous souhaitions qu’elle nous parle de son travail et son implication auprès des Hijos.
La suite en vidéo :

Le 24 mars prochain, on tentera peut-être un live video. On vous en dit plus très vite.
Nota Bene : nous testons différents moyens de vous délivrer du contenu. Ceci est un work-in-progress, fait à la main sur un maximum de logiciel gratuit (blog compris). Comme toujours, toutes vos remarques sont les bienvenues, sur le blog, facebook ou ailleurs.
Et un grand merci à Anahita pour la traduction ! Et à Alicia Bonet-Krueger, présidente du Collectif Argentin pour la mémoire.
[caméra zi8 prêtée par Kodak, HF, monopied – montage imovie – extrait sonore Modulax Mix Air]

La suite très vite, notamment via notre fil twitter.

Magazine du ministère de la Culture : Les francs-tireurs des « nouveaux médias »

Nous remercions le rédacteur en chef du magazine du ministère de la Culture, Paul-Henri Doro, qui s’est intéressé à notre aventure numérique. L’occasion pour nous d’annoncer notre prochaine édition. on y reviendra dans le détail très bientôt.

« En juin 2010, Tristan Mendès-France et Alban Fischer s’envoleront pour l’Argentine sur les traces de ceux qu’on appelle les Hijos. « Si l’on sait que des milliers de personnes ont disparu sous la dictature entre 1976 et 1983, on connaît moins la destinée des « Hijos », ces enfants nés en captivité, qui furent adoptés de force par des militaires du régime. Aujourd’hui tren- tenaires, ils découvrent la vérité sur leur passé ». Ce projet – qui a reçu lui aussi le soutien du CNC – a un but avoué : « retrouver ces « Hijos » pour tenter de comprendre comment ils gèrent leur lourde mémoire ». Comment allez-vous procéder ? « En partant d’une trame légère que nous aurons bâtie, nous livrerons chaque jour une sorte de journal de bord sous la forme de courtes vidéos, mais aussi de séquences audio, de compte-rendus sur l’état de nos recherches. En ce sens également, ce que nous faisons se différencie d’une attitude journalistique : nous sommes davantage dans un rapport d’immédiateté, dans une information qui se construit sous nos yeux beaucoup plus qu’elle n’est construite ». Pourquoi ce sujet ? Tristan Mendès-France reconnaît qu’il ressent depuis très longtemps « un fort mécontentement devant la gestion de la mémoire argentine ». En filigrane, le procès du capitaine Astiz, ce tortionnaire accusé d’être responsable de disparitions massives, commence ces jours-ci. »

Pour lire tout l’entretien, cliquez sur le pdf.

La suite, très bientôt. Suivez le fil ! ;)